GMES and Africa (North Africa): towards an extension of the land degradation monitoring service to Africa?

During the first phase of the GMES and Africa program (2018-2021), the Sahara and Sahel Observatory (OSS) and its partners developed an integrated and operational land degradation monitoring system for North Africa, MISLAND North Africa. This service is to be extended to the whole of Africa 




[EN, see below in French]

Context

Land degradation and desertification are among the world's greatest environmental challenges. Africa is the most severely affected region, and the livelihoods of African populations are directly affected.

MISLAND North Africa is based on international standards, takes account of the specific features of the region, and capitalizes on past experience. This service, developed in response to the needs of end-users, has attracted a great deal of interest in this region and in other parts of the continent.

Given that these phenomena know no geographical limits and affect both continental and insular Africa, extending the service would be beneficial for the institutions and stakeholders involved in monitoring and combating them.

This idea was discussed at the second G&A Continental Forum, held in December 2021 in Abidjan (Côte d'Ivoire). It was then proposed to upgrade this service from MISLAND North-Africa (covering 6 million km2) to MISLAND Africa (covering 30 million km2).

The proposal was welcomed by the African Union Commission (AUC), which strongly encourages cross-fertilization and knowledge sharing between different consortia. The AUC invited the OSS to continue the reflection during the second phase of G&A, via a participative approach.

Developments

The principle of a pan-African service was adopted in October 2022 by representatives and resource persons from key institutions present at the continental workshop in Abidjan (Côte d'Ivoire). These institutions are respectively : EU, UNCCD, FAO, CILSS/AGRHYMET, ICPAC, RCMRD, CSE, SASSCAL, AfriGEO, JRC, CICOS, CSIR, CURAT, ABN, BNET and the Côte d'Ivoire Ministry of Water and Forests.

Three main recommendations were made at that time:
  • Build on the achievements and products developed in the field of land degradation monitoring, in particular the MISLAND platform;
  • Take into account the diversity of African regions and ecosystems;
  • Set up a network of experts to share knowledge and support the development of this continental service (MISLAND-Africa).
This is how the "Joint Implementation Network, JIN" or "Réseau de mise en œuvre conjointe du service de suivi de la dégradation des terres en Afrique" was initiated and officially launched on March 1, 2023 in Nairobi, on the sidelines of the first integrated G&A program management meeting organized by the AUC, https://gmes4africa.blogspot.com/2023/03/gmes-and-africa-leaders-convene-for-integrated-management-meeting-at-rcmrd-nairobi.html

JIN objective

The objective of the JIN is to promote dialogue and regular exchanges between stakeholders for a better consideration and valorization of existing land degradation monitoring approaches, models and systems, optimizing EO data, in order to generate MISLAND-Africa products and services, through harmonized approaches.

JIN will accompany and support the MISLAND-Africa development process, promoting the adoption of relevant methods, appropriate Earth Observation data resources, and relevant information systems technologies.

Composition

The JIN will be based at the Sahara and Sahel Observatory (OSS), in Tunis - Tunisia. Its initial composition is as follows:
  • The Champion-Leader Committee is made up of : Mr. Nabil Ben KHATRA, Executive Secretary of the OSS, who will act as "principal champion-leader"; Professor Cheikh MBOW, Director General of the CSE, who will act as "champion-leader for the scientific community", Ms. Gina BONNE, as "champion-leader representing the islands and the Indian Ocean" and Mr. Remy Mukongo SHABANTU, as "champion-leader representing the regional economic communities".
  • The Awareness Committee, whose role will be to coordinate and carry out the technical activities involved in setting up the continental land degradation monitoring service. It will support the first committee and involve project managers from the various G&A program consortia, as well as other African, regional and international institutions (OSS, SASSCAL, CSE, RCMRD, ICPAC, CSIR, CICOS, etc.).

Situation and activities

The JIN now has 254 members in 34 African and 3 non-African countries. It held its first exchange meeting on June 20, 2023, with over 60 participants online.

The meeting enabled :
  • An update on the MISLAND-Africa development process and the first prototype obtained;
  • To initiate the process of exchanging knowledge and experience on land degradation monitoring tools, models and approaches, covering African regions and ecosystems;
  • To share lessons learned in the use of Earth observation data and geospatial techniques for monitoring land degradation in Africa.
  • At the end of the meeting, a questionnaire was launched to gather information and data useful for the development of MISLAND-Africa, and to better guide the intervention of network members in achieving the above objectives.

More information





(Thanks to the Project implementation team in OSS for writing and sharing this article)


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[FR]

Contexte

La dégradation des terres et la désertification font partie des plus grands défis environnementaux du monde. L'Afrique est la région la plus gravement touchée et les conditions de subsistance des populations africaines en sont directement affectées.

MISLAND North Africa repose sur des normes internationales, prend en considération les spécificités de la région, capitalise les expériences passées. Ce service développé en réponse aux besoins des utilisateurs finaux a fait l'objet d'un grand intérêt dans cette région et dans d'autres parties du continent.

Etant donné que ces phénomènes ne connaissent pas de limites géographiques et affectent l’Afrique continentale et insulaire, l'extension du service serait bénéfique pour les institutions et les parties prenantes impliquées dans le suivi et la lutte. 

C'est l'idée qui a été évoquée lors du deuxième Forum continental G&A, qui s'est tenu en décembre 2021 à Abidjan (Côte d’Ivoire). Il a été alors proposé d'améliorer ce service afin de passer de MISLAND North-Africa (couvrant 6 millions de km2) à MISLAND Africa (couvrant 30 millions de km2). 

La proposition a été saluée par la Commission de l'Union Africaine (CUA) qui encourage fortement la fertilisation croisée et le partage des connaissances entre les différents consortiums. L'AUC a invité l'OSS à poursuivre la réflexion au cours de la deuxième phase de G&A, via une approche participative.

Développements

Le principe d'un service panafricain a été adoptée en octobre 2022 par les représentants et personnes de ressources d’institutions clé présents lors de l’atelier continental d’Abidjan (Côte d’Ivoire) . Il s’agit respectivement de : UE, CNULCD, FAO, CILSS/AGRHYMET, ICPAC, RCMRD, CSE, SASSCAL, AfriGEO, JRC, CICOS, CSIR, CURAT, ABN, BNET et Ministère de l'Eau et des Forêts de Côte d'Ivoire.

Trois principales recommandations ont été formulées à ce moment là :
  • S’appuyer sur les acquis et les produits développés en matière de suivi de la dégradation des Terres, notamment la plateforme MISLAND ;
  • Tenir compte de la diversité des régions et des écosystèmes africains ;
  • Mettre en place un réseau d’experts afin d’assurer le partage des connaissances et de soutenir le développement de ce service continental (MISLAND-Africa).
C’est ainsi que le « Joint Implementation Network, JIN » ou « Réseau de mise en œuvre conjointe du service de suivi de la dégradation des terres en Afrique » a été initié et lancé officiellement le 1er mars 2023 à Nairobi, en marge de la première réunion intégrée de gestion du programme G&A organisée par la CUA, https://gmes4africa.blogspot.com/2023/03/gmes-and-africa-leaders-convene-for-integrated-management-meeting-at-rcmrd-nairobi.html

Objectif du JIN

L'objectif du JIN est de promouvoir le dialogue et des échanges réguliers entre les parties prenantes pour une meilleure considération et valorisation des approches, des modèles et des systèmes existants de suivi de la dégradation des terres, en optimisant les données d'OT, afin de générer des produits et des services de MISLAND-Africa, à travers des approches harmonisées.

Le JIN accompagnera et appuiera le processus de développement de MISLAND-Africa, et en promouvant l’adoption des méthodes pertinentes, des ressources en données d'Observation de la Terre adaptées, et des technologies des systèmes d'information pertinentes.  

Composition

Le JIN sera basé à l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), à Tunis - Tunisie. Sa composition initiale est comme suit :
  • Le Comité de champions-leaders est constitué respectivement de : M. Nabil Ben KHATRA, Secrétaire Exécutif de l’OSS, qui assurera le rôle de « champion-leader principal » ; Professeur Cheikh MBOW, Directeur Général du CSE, qui assurera le rôle de « champion-leader pour la communauté scientifique », Mme Gina BONNE, comme « championne-leader représentant les îles et l’Océan Indien » et M. Remy Mukongo SHABANTU, comme « champion-leader représentant les communautés économiques régionales ».
  • Le Comité d’éveil dont le rôle consistera à coordonner et à exécuter les activités techniques liées à la mise en place du service continental de suivi de la dégradation des terres. Il appuiera le premier comité et il impliquera les gestionnaires des projets au niveau des différents consortia du programme G&A, ainsi que d’autres institutions africaines, régionales et internationales (OSS, SASSCAL, CSE, RCMRD, ICPAC, CSIR, CICOS, etc.).

Etat des lieux et activités

Le JIN compte aujourd’hui 254 membres répartis dans 34 pays africains et 3 pays non africains. Il a tenue sa première rencontre d’échanges le 20 June 2023, qui a regroupé en ligne plus de 60 participants.

Cette rencontre a permis :
  • De faire le point sur le processus de développement de MISLAND-Africa et le premier prototype obtenu ;
  • D’entamer le processus d’échanger des connaissances et des expériences sur les outils, modèles et approches de suivi de la dégradation des terres, couvrant les régions et des écosystèmes africains ;
  • De partager les enseignements tirés de l'utilisation des données d'observation de la Terre et des techniques géospatiales pour le suivi de la dégradation des terres en Afrique.
A l’issue de la rencontre un questionnaire a été lancé afin de collecter des informations et des données utiles pour le développement de MISLAND-Africa et de mieux orienter l’intervention des membres du réseau afin d’atteindre les objectifs ci-dessus évoqués.


Plus d'information  

(Merci à l'équipe de mise en oeuvre du Projet à l'OSS pour la rédaction et le partage de cet article)















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