Science and Research offer hope for Africa’s Artisanal fishers’ challenges

An article by Media for Nature that presents some of the issues faced by traditional fishing in Kenya and how Earth Observation (and GMES and Africa) contribute to support the sector. 



The material presented in this article is based on discussions at the GMES and Africa Forum held in Sharm El Sheikh, Egypt, in November-December 2023. The programme invited a number of African journalists to the Forum in order to strengthen their capacity to raise awareness, provide information and ensure wider dissemination of what was discussed. These journalists were able to attend presentations, interview speakers and even participate in debates.

[EN]

Challenges of the traditional fishing sector 

In Africa, as elsewhere, traditional fishing faces a number of challenges: finding the fish, staying safe while fishing, preserving and storing the fish before selling it...
Fishing has long relied on traditional knowledge to ensure safety at sea and to know where to find fish. This knowledge has been particularly useful to small-scale fishers, who control more than 70% of fishing activity in marine and terrestrial waters. However, due to global climate change and other factors, these traditions are no longer working properly and the tools used are no longer adapted to fully exploit the sea's resources and meet growing local demand.

Improving fishing

One way to improve fishing is through aquaculture, which can help meet the current shortfall in local market demand for fish, tilapia and catfish, as well as milkfish, prawns and shrimp. There are also a number of devices, such as Fish Aggregating Devices (FADs), which are artificial structures that float in the sea and group schools of fish together, making them easier to catch. FADs reduce fishing time, labour and fuel costs and increase the likelihood of catching fish.

Reducing post-harvest losses

Catching more fish is not enough. And preservation requires significant investment, which most small-scale fishers cannot afford, and fish can be wasted due to inadequate storage facilities and recovery capacity. Establishing multiple cold storage facilities and providing ice to fishermen at multiple landing sites are solutions to preserving fish and landing stocks.

Ensuring safety at sea

When it comes to safety at sea and the state of the sea, most fishermen rely on their traditional knowledge. But this is no longer enough. The pace of change is so rapid that even experts are struggling to keep up. Part of the solution lies in observing the Earth, because they need data on trends. 

The G&A contribution

The Global Monitoring for Environment and Security (GMES) and Africa Programme involves eight consortia with more than 200 national and regional institutions in Africa, representing the Eastern, Western, Northern, Southern and Central regions. It provides Earth observation services to the entire African continent, enabling an equitable distribution of resources and strengthening capacity and cooperation across the continent.

In South Africa, G&A funds the African Marine and Coastal Operations for Southern Africa and Indian Ocean (MarCOSIO) consortium, which is hosted by the Council for Scientific and Industrial Research (CSIR) and includes South Africa, Kenya, Tanzania, Madagascar, Angola, Mozambique, Mauritius and Namibia. MarCOSIO is chaired by Mr Sives Govender of the CSIR. The CSIR has encouraged its partner institutions to develop and implement cutting-edge Earth observation innovations to improve water quality, aquaculture and maritime and fisheries safety.

In Kenya, a satellite data receiving station has been established at KMFRI. It is developing tools for MarCoSIO to enable local fishermen to use satellite data downstream through a catch assessment system (CAS) and the establishment of potential fishing zones (PFZ). The availability of this data will enable them to optimise their fishing activities. In addition, the data collected and processed by G&A will make it possible to improve safety at sea by predicting the weather conditions that fishermen will encounter and how they will evolve, thereby strengthening existing civil security services.   


More about MarCoSIOhttps://marcosio.org/


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[FR]

Les éléments présentés dans cet article sont issus des discussions du forum GMES et Afrique qui s'est tenu à Sharm El Sheikh, en Égypte, en novembre-décembre 2002.  Le programme a invité un certain nombre de journalistes africains au Forum afin de renforcer leur capacité à sensibiliser, à fournir des informations et à assurer une diffusion plus large des sujets abordés. Ces journalistes ont pu assister à des présentations, interviewer des intervenants et même participer à des débats.

Les défis auxquels fait face le secteur

En Afrique comme ailleurs, la pêche traditionnelle est confrontée à un certain nombre de défis : trouver le poisson, pêcher en toute sécurité, conserver et stocker le poisson avant de le vendre... 
Cette pêche s'est longtemps appuyée sur les connaissances traditionnelles pour assurer la sécurité en mer et savoir où trouver le poisson. Au Kenya, ces connaissances ont été utiles aux petits pêcheurs, qui contrôlent plus de 70 % de l'activité de pêche dans les eaux marines et terrestres.  Cependant, en raison du changement climatique mondial et d'autres facteurs, ces savoirs ne fonctionnent plus correctement et les outils utilisés ne sont plus adaptés pour exploiter pleinement les ressources en mer et répondre à la demande locale croissante.  
 

Améliorer la pêche

L'un des moyens d'améliorer la quantité de poisson pêché est l'aquaculture, qui peut contribuer à répondre à l'insuffisance actuelle de la demande du marché local en poissons, tilapias et poissons-chats, ainsi qu'en poissons-lait, crevettes et bouquets de crevettes. Il existe également un certain nombre de dispositifs, tels que les dispositifs de concentration de poissons (DCP), qui sont des structures artificielles flottant dans la mer et regroupant les essaims et bancs de poissons, ce qui les rend plus faciles à attraper. Les DCP réduisent le temps de pêche, les coûts de main-d'œuvre et de carburant, et augmentent la probabilité de capturer des poissons.

Réduire les pertes 

Il ne suffit pas de capturer davantage de poissons. La conservation nécessite des investissements importants, que la plupart des petits pêcheurs ne peuvent se permettre, et le poisson peut être gaspillé en raison de l'inadéquation des installations de stockage et de la capacité de récupération. La mise en place de plusieurs entrepôts frigorifiques et la fourniture de glace aux pêcheurs sur plusieurs sites de débarquement sont des solutions pour préserver les poissons et les stocks de débarquement. 

S'assurer de sa sécurité en mer

En matière de sécurité et d'état de la mer, la plupart des pêcheurs s'appuient sur leurs connaissances traditionnelles. Mais cela ne suffit plus. Le rythme des changements est si rapide que même les experts ont du mal à suivre. Une partie de la solution réside dans l'observation de la Terre, car ils ont besoin de données sur les tendances. 

La contribution de G&A

Le programme de surveillance mondiale pour l'environnement et la sécurité (GMES) et l'Afrique implique huit consortiums avec plus de 200 institutions nationales et régionales en Afrique, représentant les régions orientale, occidentale, septentrionale, méridionale et centrale de l'Afrique. Il fournit des services d'observation de la Terre à l'ensemble du continent africain, permettant une distribution équitable des ressources et renforçant les capacités et la coopération à travers le continent.

En Afrique du Sud, GMES finance le consortium MarCoSIO (African Marine and Coastal Operations for Southern Africa and Indian Ocean), qui est ancré dans le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) et comprend l'Afrique du Sud, le Kenya, la Tanzanie, Madagascar, l'Angola, le Mozambique, l'île Maurice et la Namibie. MarCOSIO est présidé par M. Sives Govender du CSIR. Le CSIR a encouragé ses institutions partenaires à développer et à mettre en œuvre des innovations de pointe en matière d'observation de la Terre afin d'améliorer la qualité de l'eau, l'aquaculture et la sécurité maritime et halieutique.

Au Kenya, une station de réception de données satellitaires a été mise en place au KMFRI. Elle développe des outils pour MarCoSIO afin de permettre aux pêcheurs locaux d'utiliser les données satellitaires en aval grâce à un système d'évaluation des captures (CAS) et à l'établissement de zones de pêche potentielles (PFZ). La disponibilité de ces données leur permettra d'optimiser leurs activités de pêche. Par ailleurs, les données collectées et traitées par G&A permettent d'améliorer la sécurité en mer en déterminant à l'avance les conditions météorologiques que vont rencontrer les pêcheurs et leur évolution, ce qui renforce les services existants de sécurité civile.

Plus d'information sur MarCoSIO, https://marcosio.org/






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