Entretien Avec Hugh Eva, Centre Commun De Recherche De La Commission Européenne


Son premier séjour en terre Gabonaise, le Dr. Hugh est au SEFAC dans le cadre du Programme GMES et l'Afrique, pour conduire un atelier de formation sur les méthodes et des technologies permettant de suivre les ressources forestières pour une gestion durable. Il répond aux questions de la Chargée de Communication du Projet.


Bonjour, Pourriez vous vous présenter et nous expliquer pourquoi vous êtes parmi nous?

Je m’appelle Hugh EVA. Je viens du Centre de Commune de recherche de la Commission Européenne. Le rôle du Centre est d’apporter un appui aux politiques de l’Union Européenne. Nous travaillons pour le Service Forêt et nous apportons un appui technique pour les aider à utiliser les images satellitaires pour produire les cartes de forêts et les cartes de déforestation. Nous soutenons également le Programme GMES and Africa, en leur fournissant un appui pour l’acquisition des logiciels, des images satellitaires et dans le volet formation, prise en main du traitement des images.

Je suis ici pour conduire un atelier de formation avec vos collègues dans lequel je vais diriger des travaux pratiques sur des logiciels open source que nous avons développés nous-même gratuitement. Dans le passé les logiciels disponibles pour traiter les images satellitaires étaient très cher. C’est pour cela que plusieurs services sous les tropiques ne pouvaient pas vraiment traiter les images satellitaires. Nous avons donc développé nous même un software open source qui est gratuit et je fais des formations dessus. L’accès à certaines données satellitaires étant difficile, nous avons apporté en plus 400gb d’images satellitaires pour que les bénéficiaires de la formation puissent en profiter.

Nous sommes venus suite à votre demande, avec une grande base de données sur le Gabon mais aussi les mosaïques des pays couvert par le Projet SEFAC. On est maintenant prêt à traiter d’autres zones. L’un des objectifs de cet atelier est de montrer à votre équipe comment ils peuvent faire ça sur place.




Qu’est-ce que cette formation va apporter de plus dans le programme GMES and Africa ?

Elle va permettre aux participants de découvrir plusieurs options de traitements d’images, d’explorer les autres opportunités afin d’améliorer leurs compétences. L’équipe ici est très forte, et elle connaît très bien certaines méthodes et techniques. J’essaye de leur montrer les différentes options pour qu’ils aient plus de marges de manœuvre pour le traitement des images.

Quelle est votre appréciation des participants qui assistent à cette formation ?

Les participants sont très actifs. Les questions sont de très haut niveau et parfois difficiles (rire). Elles montrent que mes vis à vis ont soif de connaître, de comprendre.
Ils sont assez experts, je dois dire. Moi, j’apporte des options et des ressources, je leur montre les différentes ressources qu’ils peuvent utiliser, qui sont un peu plus efficaces que les anciennes parce les approches se développent très vite.

Est-ce que cet atelier ouvre des opportunités de formation dans les mois à venir ? 

Oui, nous aurons plusieurs autres opportunités de formation dans les mois prochains. Nous allons également solliciter votre équipe pour apporter de l’aide à une partie de nos services et développer des produits.





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